L’ozone est un puissant désinfectant naturel, largement utilisé dans l’hôtellerie sous forme gazeux pour ses capacités désinfectantes, à éliminer bactéries, virus et champignons. Mais depuis quelques années, de nouvelles machines se sont développés pour utiliser l’ozone sous forme aqueux. Cependant, dans ces nouvelles machines, elles utilisent différnetes technologies et toutes les technologies de production d’ozone ne se valent pas. Trois grandes méthodes coexistent aujourd’hui : la décharge corona (ou venturi), l’ultraviolet (UV) et l’électrolyse (EOG).
Dans cet article, nous allons comparer ces technologies en mettant en lumière leurs performances, leurs risques, et leur pertinence pour une utilisation professionnelle, en particulier dans les secteurs agroalimentaire, médical ou de l’hygiène.
La méthode Corona ou Venturi : la plus répandue et la plus risquée
La décharge Corona (ou nommée aussi Venturi) est la méthode historique, utilisée par la grande majorité des générateurs d’eau ozonée sur le marché.
Elle consiste à reproduire un phénomène semblable à un éclair : une étincelle électrique à haute tension passe dans de l’air ou de l’oxygène sec, créant ainsi de l’ozone aqueux (ou eau ozonée).
Si cette méthode permet de produire de l’ozone en grande quantité, elle présente plusieurs inconvénients majeurs :
- Elle nécessite une forte consommation d’énergie.
- Elle peut générer des sous-produits nocifs, notamment des oxydes d’azote (NOx), reconnus comme cancérigènes et très corrosifs si l’air utilisé est de mauvaise qualité.
- Elle est instable dans les environnements humides ou poussiéreux.
- Elle nécessite des systèmes de refroidissement importants pour limiter la surchauffe.
De plus, il faut bien faire attention à bien vérifier la fiche technique ou fiche de données de sécurité si vous êtes propriétaire d’un générateur à système Corona : certains peuvent présenter des risques s’ils sont utilisés avec une cartouche vide ou sans cartouche (formation de bromates).
Méthode UV : peu performante, à usage limité
La génération d’ozone par ultraviolet (UV-C) repose sur l’émission de rayons électromagnétiques puissants, capables de casser les molécules d’oxygène (O₂) pour créer de l’ozone (O₃).
Cette méthode est couramment utilisée pour des traitements de surface ou de petits volumes d’eau. Mais elle présente de nombreuses limites :
- Concentration de l’ozone très faible : en moyenne < 0,03 %
- Faible rayon d’action : ne traite qu’une petite surface ou un volume très localisé.
- Risque pour l’utilisateur : exposition directe aux rayons UV-C très nocive pour la peau et les yeux.
- Durée de vie des lampes UV limitée, avec une perte d’efficacité progressive.
- Les lampes UV consomment beaucoup d’électricité et sont très polluantes pour l’environnement.
En bref, la méthode UV est peu adaptée aux applications industrielles, notamment celles exigeant une hygiène rigoureuse (HACCP, milieux médicaux, agroalimentaire).
Technologie EOG de BES : une révolution par électrolyse
La technologie EOG (Electrolytic Ozone Generator) développée et brevetée par BES Group constitue aujourd’hui l’alternative la plus sûre, propre et efficace pour produire de l’ozone à partir d’eau. Leur technologie est utilisé dans leurs générateurs BES.
L’eau (H₂O) passe à travers une cellule électrolytique. Un courant électrique casse les molécules d’oxygène (O₂) pour générer de l’ozone (O₃), directement dans l’eau.
Avantages majeurs de la technologie EOG :
- Purité de l’ozone très élevée : jusqu’à 28 % de concentration, soit 400 % de plus que la méthode Corona et Venturi et 900 % de plus que la méthode UV.
- Aucune émission de NOx, ni de résidu toxique.
- Production d’ozone contrôlée, non corrosive, directement dans l’eau.
- Consommation énergétique réduite : plus d’ozone avec moins d’électricité.
- Utilisation de l’eau du réseau, sans air comprimé ni gaz.
- Sûr pour les opérateurs et respectueux de l’environnement.
Cette technologie est utilisée dans de nombreuses industries à haut niveau d’exigence : agroalimentaire, santé, blanchisserie industrielle, restauration, crèches, EHPAD…
Comparatif synthétique des trois méthodes
| Critère | Corona / Venturi | UV-C | EOG (BES) |
|---|---|---|---|
| Ozone produit dans | L’air | L’air | L’eau |
| Concentration moyenne | <3 % | <0,03 % | Jusqu’à 28 % |
| Énergie requise | Élevée | Moyenne | Faible |
| Sous-produits dangereux | Possible en fonction des modèles (NOx) | Non | Non |
| Sécurité utilisateur | ⚠️ Risques possibles | ⚠️ Risques liés aux UV | ✅ Très sûr |
| Contrôle de l’ozone | Difficile | Très limité | ✅ Facile |
| Efficacité en milieu humide | Faible | Faible | ✅ Excellente |
| Maintenance | Lourde (cartouches/maintenance) | Moyenne | Faible |
| Compatibilité HACCP | ✅ Oui, certifié pour la plupart | Non recommandé | ✅ Oui, certifié |
Pour finir…
La technologie de production d’ozone n’est clairement pas un détail dans le choix de votre appareil. Il engage la sécurité des opérateurs, la conformité réglementaire, la fiabilité des résultats, et l’impact environnemental de votre activité.
Avec la technologie BES EOG, T‑COVA propose une solution moderne, propre et performante, capable de s’adapter à des environnements industriels exigeants.
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